top of page
Rechercher
Photo du rédacteurWilfrid Barbier

Banksy à Montréal






Tout récemment je suis allé voir l'exposition des oeuvres d'un artiste formidable dont ses messages sont vraiment très percutants. Il s'agit de cet artiste d'art urbain et activiste connu sous le pseudonyme de Banksy. On ignore sa véritable identité, mais il a fait l'objet de nombreuses spéculations. Parmi les principales hypothèses on mentionne les noms des graffiteurs suivants, soit Robin Gunningham, Robert Del Naja, Jamie Hewlett et Robert Banks, dit Robbie. Mais tout ça n'est que spéculation et ce personnage demeure toujours dans l'ombre. Peut-être bien du fait qu'il dit que son art est Éphémère, qu'il y associe aussi son éphémérité et refuse ainsi d'y apposer son nom véritable qui n'est pour lui que de passage.


Il serait apparemment britannique et habiterait à Londres. Il a débuté sa carrière d'artiste à l'âge de quatorze ans au début des années 90, et a été expulsé de l'école et emprisonné pour délits mineurs. Il utilise le pochoir pour passer ses messages qui sont pour la plupart dénonciateurs contre la politique, l'injustice, le capitalisme, l'inégalité sociale et la guerre. Parfois c'est direct et d'autres fois sous forme d'humour. Il sillonne le monde où il ira graffiter souvent dans des zones très à risques dont entre autres la Bande de Gaza. Outre ces dénonciations, il me semble aussi donner de l'espoir par ce tableau de la petite fille qui lance un ballon en coeur qui représente l'amour, ou ce petit garçon qui joue avec l'infirmière en laissant de côté ses autres figurines. Ce tableau se veut un hommage au personnel infirmier de la part de Banksy, qu'il a offert au Southampton General Hospital, en laissant cette note, '' Merci pour tout ce que vous faites, j'espère que cela éclairera un peu le lieu, même si ce n'est qu'en noir et blanc ''.


On voit en cet homme une grande générosité et un engagement social très déterminé. Selon le quotidien londonien the Guardian, Banksy aurait financé et décoré un bateau baptisé Louise Michel, en référence a une anarchiste française du XIX siècle, permettant ainsi de sauver plusieurs personnes en mer. Il a écrit à la capitaine du bateau, la militante allemande Pia Kemp, que comme il a travaillé sur les migrants il devait leur remettre cet argent. Au début elle croyait que son offre était une blague et il a dû la rassurer et confirmer que son offre était sérieuse.


Enfin, je ne vais pas vous en dire plus sur ce dernier, mais je vous suggère cette visite qui en vaut grandement le détour. J'y ai passé deux heures très intéressantes sur ce personnage très particulier. Il n'y a que la première pièce où l'espace est très étroit et où les gens sont plutôt entassés, mais tout va bien par la suite. L'exposition se poursuit jusqu'au 1er décembre à la Maison du Festival au 305 rue Sainte-Catherine dans le quartier des spectacles.

20 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

MARISOL

תגובות


bottom of page